Programme
Intervenant⋅es
- Aurélie Bugeau, LaBRI, Université de Bordeaux
- Jacques Combaz, Verimag, CNRS
- David Ekchajzer, Hubblo, LITEM, IMT-BS
- Marie Ghis Malfilatre, PACTE, CNRS
- Antoine Hardy, CSI, Mines Paris PSL
- Sébastien Konieczny, CRIL, CNRS
- Anne-Laure Ligozat, LISN, ensIIE
- Engelbert Mephu Nguifo, LIMOS, Université Clermont-Auvergne
- Sophie Quinton, LIG, Inria
- Guillaume Raffin, LIG, ATOS
- Christine Solnon, CITI, Inria, Insa Lyon
- Théo Vischel, IGE, Université Grenoble Alpes
Le programme en un coup d’œil
Programme détaillé
Lundi 13 octobre
Mardi 14 octobre
Mercredi 15 octobre
Jeudi 16 octobre
- 09:00 - 10:30 Quantifier l’environnement ? Intervenant : Antoine Hardy, CSI, Mines Paris PSL
- Pause
- 11:00 - 12:30 Constraint Programming: What is it? Can it help us meet everyone’s needs within the planet’s boundaries?.
- Repas
- Après-midi Session libre / randonnée.
Une proposition de trois parcours possibles (tous les parcours sont modulables et peuvent être réduits) :
- Monolithe par sentier des sculptures (7,7 km, 312m D+) https://www.openrunner.com/route-details/22688051. Démarrage assez plat à partir du Plan de la Croix. Ensuite petit sentier qui monte en forêt, avec des troncs sculptés par un artiste local. Aller-retour au monolithe optionnel.
- Pont du Diable par barrière de l’Esseillon (8,2 km, 358m D+) https://www.openrunner.com/route-details/22688084Dénivelé total de 300m environ lorsque l’on descend complètement au Pont du Diable. Possible de s’arrêter à la visite des forts. Fort Victor-Emmanuel en accès libre. Attention, l’itinéraire commence par la descente. La remontée est au retour.
- Plan d’Aval et balcon d’Aussois (10,4 km, 769m D+) https://www.openrunner.com/route-details/22688188. Première partie de l’itinéraire pour monter au barrage du Plan d’Aval : pas de difficulté, mais ça monte raide. Ensuite, possibilité de rentrer par le même chemin, ou, pour les plus motivé⋅es, de continuer en balcon avec un retour par un autre chemin (descente en forêt par la source de la Fournette et le sentier des Daims).
Vendredi 17 octobre
Session posters
Voici la liste des posters qui seront présentés lors de la session :
- Nicolas BESSON
- Titre : Collaborative logistics in Short Food Supply Chains
- Résumé : 63-saveurs is an association that unites around 30 farmers in Puy-de-Dôme, France, to collectively manage the pickup and delivery of fresh produce. Cooperative game theory allows us to model their functioning as a Transferable Utility game, and to define and measure fairness in the context of the association. We explore fair cost allocations schemes, including individual rationality and marginal cost constraints, in order to strengthen stability and improve collaboration. Given that there are instances of the problem of 63-saveurs where such fairness constraint are unattainable, we study alternatives in the cases where the aimed fairness criteria are not attainable, such as subsidizing and “minimizing” instability.
- Anderson Andrei DA SILVA
- Titre : Exploring the Power Usage Effectiveness of Serverless Computing
- Résumé : While computational resources continue to evolve and cloud computing continues to push boundaries, environmental concerns are increasingly questioning the cost of a broad spectrum of modern technologies.
Among others, serverless computing has gained popularity in recent years due to its fast development, quick response time, dynamic resource allocation, auto-scaling, and fine-grained resource management capabilities. By default, serverless computing aims to save resources and energy, promoting greener computation.
We explore the Power Usage Effectivenes} (PUE) of serverless computing by deploying and executing real experiments on a baremetal serverless platform equipped with the PowerAPI tool, to report on the energy consumption of containerized applications. We focus on understanding the virtual PUE (vPUE) of serverless functions and platforms, considering the energy consumption of isolated functions, batches of functions, serverless platforms, and the application stack. We compute the energy profile of serverless computing benchmarks in different cluster settings and show the performance of executions as reserved resources increase on the same serverless platforms. Our studies demonstrate that reducing the number of available resources by a certain percentage while using a certain percentage of the remaining resources can significantly reduce the energy consumption of a serverless platform.
- Paule-Annick DAVOINE (avec Aurélie ZARA, Mario CORTES-CORNAX et Kevin MARQUET)
- Titre : Un atelier cartographique pour explorer les enjeux du numérique : retours sur une expérimentation pédagogique en géomatique
- Résumé : Les formations en géomatique s’attachent à développer des compétences et des connaissances géonumériques (développement de système d’information géographique, services web géographiques / cartographiques, traitement, visualisation de données spatiales …) pour accompagner la transition des territoires face au changement climatique. Cependant si la massification des géodata et le développement des technologies du numérique offrent des opportunités pour mieux comprendre l’évolution des territoires, étudier le changement climatique et ses conséquences, et accompagner les transitions territoriales, les technologies géonumériques à mobiliser sont de plus en plus énergivores et soulèvent des questionnements quant à leurs impacts environnementaux, sociétaux, et éthiques. Comment sensibiliser les futur.e.s géomaticien.ne.s aux impacts environnementaux et sociétaux du numérique ? Comment amener les étudiant.e.s engagé.e.s dans une formation en géomatique à dépasser cette contradiction ?
Le module d’enseignement « Numérique Eco-Responsable » proposé dans le cadre du master GÉOMatique et Analyse Spatiale (GEOMAS) de l’Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine, en partenariat avec le master Compétences Complémentaires en Informatique de l’UFR IM²AG et le projet VerIT [1], tente de répondre à ces objectifs. S’agissant d’une formation en géomatique, un premier volet d’enseignement a porté sur la matérialité du numérique par le prisme de sa territorialisation en lien avec le cycle de vie de la donnée. A partir de données géographiques portant sur les infrastructures (data centers, réseaux, ...) et les ressources environnementales exploitées (métaux rares, énergie, ...), mais aussi d’indicateurs socio-économiques, les étudiant.e.s ont produit un ensemble de représentations cartographiques permettant de rendre visible l’empreinte territoriale du numérique, d’en révéler les structures spatiales et les inégalités environnementales et sociétales sous-jacentes aux usages. Cette réflexion cartographique a conduit les étudiant.e.s à identifier des leviers d’actions et des bonnes pratiques pour un numérique éco-responsable dans le cadre de la géomatique. Cette expérimentation, qui peut être généralisée à d’autres formations en géomatique, est venue alimenter les ressources pédagogiques développées et mises à disposition dans le cadre du projet VeRIT pour enseigner le numérique éco-responsable dans des filières informatiques [2].
- Constance DOUWES
- Titre : Unraveling the Energy Footprint of Deep Audio Models Development
- Résumé : In recent years, the environmental impact and energy costs of AI-based systems have received increasing attention. Several studies and tools have emerged to assess their environmental footprint, primarily focusing on the carbon emissions generated during model training. However, an often-overlooked yet energy-intensive phase lies upstream in the development process. In this study, we investigate the energy cost of developing deep learning models in the academic research area on Grid’5000 computing platform. Through multiple user surveys, we retrospectively estimate the energy cost of developing several models published in international conferences and compare it to the reported training costs, as recommended by the green learning community.
- Iskander LEGHERABA
- Titre : The Optimization Landscape of NeuralODE
- Résumé : Les architectures Neural Ordinary Differential Equations (Neural ODE) proposent une reformulation des réseaux de neurones résiduels (ResNet), en interprétant la profondeur du réseau comme une évolution continue dans le temps. Ce travail s’intéresse à la compréhension de leurs mécanismes d’apprentissage à travers l’étude du paysage d’optimisation associé. En comparant une version discrétisée des Neural ODE — plus proche des architectures utilisées en pratique — à des réseaux linéaires classiques, on met en évidence des différences dans la structure du paysage d’apprentissage, les Neural ODE présentant des propriétés plus simples à caractériser et à interpréter. Ces observations soulignent l’intérêt d’architectures dont la conception intègre une structure adaptée au problème étudié, favorisant un apprentissage plus compréhensible et mieux maîtrisé.
- Renan MANCEAUX
- Titre : PINN pour la thermodynamique du bâtiment
- Résumé : La thermodynamique du bâtiment est un problème complexe à simuler, du fait du grand nombre d’interactions physiques et de paramètres impliqués. La simulation thermique dynamique (STD), se basant uniquement sur les lois de la thermodynamique et les caractéristiques du bâtiment, est une méthode déterministe utilisée par les bureaux d’étude thermique. Cette méthode assume de lourdes hypothèses induites par la faible observabilité de certains paramètres et mène parfois à des écarts conséquents avec le comportement réel du bâtiment.
Les PINN (Physics-Informed Neural Network) sont des structures d’apprentissage profond permettant d’inclure des contraintes physiques sous forme d’équations différentielles à l’apprentissage. Ces contraintes sont incluses dans la fonction de perte et pondérée, afin que la solution proposée par le modèle tende à respecter les contraintes proposées, tout en cherchant à approcher les données d’entrainement. Dans cette étude, l’objet est d’évaluer les performances d’une architecture de PINN en utilisant les contraintes de conservation de l’énergie et des données simulées de plus en plus complexes, afin de déterminer un seuil de complexité à partir du quel la structure PINN standard ne suffit plus pour un problème impliquant plusieurs interdépendances. Une structure en plusieurs blocs d’apprentissage sera proposée et évaluée selon les mêmes contraintes et données, afin de comparer les perfomances des deux modèles.
- Piyush MISHRA
- Titre : Mesurer la dynamique intracellulaire dans des environnements denses in vivo par l’intégration de modèles de langage et stochastiques
- Résumé : Les progrès récents de la microscopie sur cellules vivantes permettent l’observation de processus intracellulaires nanométriques dans des environnements physiologiques. Toutefois, leur mesure reste difficile en raison du bruit et de la complexité combinatoire des trajectoires possibles (problème NP-difficile). Nous proposons une approche hybride combinant l’élagage des hypothèses par grands modèles de langage (LLM) et le suivi optimal par filtrage stochastique. Nos résultats in silico montrent un doublement des performances par rapport aux méthodes conventionnelles.
- Guillaume RAFFIN
- Titre : Alumet, un outil de mesure sur mesure, en local et à l’échelle
- Résumé : Comment surveiller la performance et la consommation énergétique d’un système distribué ? Les contraintes sont nombreuses : minimisation d’overhead, hétérogénéité des environnements, robustesse, souci de pérennité de l’outil,… En repartant d’un modèle de mesure élémentaire pour construire un outil modulaire et efficace, Alumet propose une nouvelle approche plus flexible et plus robuste de la mesure. Nos expériences montrent qu’Alumet est en mesure de concurrencer des outils de monitoring énergétique spécialisés, tout en restant générique.
- Sophie SCHBATH
- Titre : Transition 1point5 : le réseau des laboratoires en transition
- Résumé : Dans le contexte d’un changement climatique dont les effets se font de plus en plus prégnants, la question de la mesure et de la réduction de l’empreinte environnementale de la recherche académique – et en particulier son empreinte carbone – se pose. Le collectif Labos 1point5 s’est saisi en 2019 de cette question qui devient un véritable objet de recherche. Constitué en GDR depuis 2021, Labos 1point5 vise tout d’abord à mesurer, analyser et comprendre les déterminants de cette empreinte carbone à l’échelle de la recherche française, dans une approche très originale à cette échelle. L’outil GES 1point5 développé dans cette perspective en constitue un outil de diagnostic et un premier pas vers l’action.
L’équipe Transition de Labos 1point5 œuvre quant à elle pour stimuler, faciliter la mise en mouvement des laboratoires vers la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et étudier les facteurs susceptibles de l’accélérer ou de la freiner. Sur les pas de l’ « Expé 1point5 » conduite depuis 2021 avec 23 labos pilotes, un certain nombre d’actions ont vu le jour pour permettre à un maximum de laboratoires de rejoindre le réseau des laboratoires en transition : publication du Kit 1point5 (ensemble de fiches sur des dispositifs de réduction des émissions de GES de type sensibilisation, financier ou réglementaire), webinaire à l’intention des directions d’unité, podcast AEF (6 épisodes), lancement du réseau et de son canal de discussion dédié et développement d’une application numérique. Cette plateforme, appelée Transition 1point5 a ouvert le 7 décembre 2023 : elle permet aux laboratoires du réseau d’y publier les actions mises en œuvre pour réduire leur impact environnemental et aux laboratoires observateurs d’en prendre connaissance pour s’en inspirer. Au 7 octobre 2025, 81 laboratoires avaient déjà publié plus de 310 actions ; de nombreuses autres étant en modération.
Ce poster sera l’occasion de présenter le réseau, sa charte, sa plateforme Transition 1point5 et une première analyse des actions publiées.